Allier travail et passion ?

Catégorie : Équidé

Publié le Mercredi 23 Février 2022

Partie 1 : On passe en revue quelques métiers du secteur équestre …

 

En pleine nature :

Devenez accompagnateur de tourisme équestre (ATE) !

Muni d’un BPJEPS ou d’un titre d’accompagnateur de tourisme équestre (équivalent au niveau BAC), vous devrez posséder votre galop 6 et avoir effectué une randonnée de 7 jours.

Votre quotidien : organiser des balades et randonnées, gérer toute la logistique afférente comme les nuits en gite, choisir les équidés en fonction du niveau des cavaliers… Il faudra également former les chevaux à leur métier, mais aussi bien connaitre et gérer les imprévus comme une chute, des problèmes de santé pendant la randonnée, un changement d’itinéraire imprévu… bref, un mot d’ordre : savoir s’adapter.

Meneur débardeur/laboureur. Ce métier ne vous dit rien ?

Comme beaucoup de métiers manuels, il fait partie d’une profession qui se raréfie. Le meneur travaille la terre et entretien les cultures accompagné d’un cheval, souvent de trait, (désherbage, protection des cultures, récoltes, etc.) dans différentes natures de culture (vigne, maraîchage, plante sarclées, plantes aromatiques, petits fruits, voire céréales). Il peut être amené à transporter du bois dans des parcelles avec un accès difficiles. Pour faire ce métier, un certificat de spécialisation sera nécessaire.

Sur le terrain :

Vous avez le sens de la pédagogie, vous aimez partager et être au contact des gens…

Les métiers d’animateur poney ou moniteur d’équitation pourraient vous plaire !

Il faudra vous former et avoir à minima un niveau 3 de formation (CAP, BEP) et un galop 6 (voir galop 5 si formation en apprentissage) pour être animateur poney. Pour devenir moniteur, le galop 7 en poche et un diplôme de BPJEPS seront requis !

Vous participerez à la formation des cavaliers, en proposant notamment des animations, en coachant des élèves lors des concours. Selon l’entreprise d’accueil, vous serez également en charge d’entretenir les locaux (box, paddocks…), de procéder aux soins courants de l’équidé (nourrissage par exemple) mais aussi à travailler la cavalerie : éventuels débourrages par exemple.

Vous souhaitez un métier en lien avec le sport équestre ?

Si vous privilégiez la relation Homme/Animal le métier de GROOM pourrait vous intéresser.

Sa mission est la préparation intégrale des chevaux et du matériel pour le transport lors de compétitions. Il assure souvent le transport, l’embarquement et le débarquement des équidés ainsi que le toilettage et le pansage des chevaux avant et après les épreuves de concours : mise en place et retrait des bandes de protection, nattes, sellerie... En lien direct avec le cavalier de concours, la confiance mutuelle sera primordiale. Un CAPA soigneur équidé avec un permis de conduire BE ou C seront vivement recommandés.

Vous préférez monter à cheval ? Le cavalier professionnel dispose d’un panel de chevaux au travail, qu’il devra valoriser lors de différentes compétitions. Ce métier a peu de débouchés car peu de place. Pas de formation nécessaire, mais des bases comme un bac pro gestion de l’entreprise hippique ou un BPJEPS sont conseillés.

Vous appréciez le milieu des courses ? Il y a les métiers de Lad-driveur (entraineur de chevaux) ou Jockey (sortie des chevaux sur les champs de courses). Courses de plat : trot ou galop ou courses d’obstacles, travailler dehors quelque soit la météo ne doit pas vous faire peur !

Un CAP Lad-cavalier d’entraînement ou CAP Soigneur d’équidés pourraient vous être demandé.

Plutôt médical :

Les longues études ne vous font pas peur et vous aimeriez soigner les animaux ? Le métier de vétérinaire pourrait vous plaire. Profession prenante et enrichissante, elle nécessitera tout de même un BAC+6 ! Vous n’êtes pas très scolaire mais vous souhaitez travailler dans ce milieu… assister le vétérinaire en devenant auxiliaire vétérinaire. Au programme de vos journées : accueil des clients, prise de rendez-vous, édition des factures et gestion générale, entretien du matériel, vente des produits vétérinaires…

L’ostéopathie s’est beaucoup développée dans la médecine humaine mais pas que. L’ostéopathe équin agit en complément du vétérinaire pour améliorer ou prévenir des troubles notamment locomoteurs. Être mobile ne doit pas être un problème pour vous puisque vous visiterez plusieurs écuries par jour pour manipuler les équidés (chevaux, ânes, poneys) etc. Pour devenir ostéopathe équin, deux possibilités, être vétérinaire avec spécialisation en ostéopathie ou alors suivre une formation de 5 ans après le bac (un examen d’aptitude sera obligatoire pour s’enregistrer au Registre National d’Aptitude de l’ordre national des vétérinaires.)

Dentiste équin : chargé de l’entretien dentaire des chevaux, le dentiste intervient 1 à 2 fois par an. Pour exercer, il faut être vétérinaire ou suivre une formation de technicien dentaire de 18 mois accessible après le BAC.

Il existe encore bien des métiers à découvrir… la partie 2 arrive prochainement !

Sources :

https://www.equiressources.fr/contenu/La_filiere_equine_-_metiers___formations.pdf

https://metiers.ffe.com/

https://equipedia.ifce.fr/