C'est la Panique ! partie 1
Catégorie : Équidé
Publié le Mercredi 17 Février 2021
Repérer les signes avant-coureurs, détecter les situations déclenchantes et connaitre les méthodes pour réduire cette émotion sont les clés pour mieux gérer ces situations.
Le premier signe est une augmentation de la vigilance envers l’environnement. Ainsi, un cheval qui craint d’être en danger va adopter une attitude particulière appelée posture d’alerte : l’encolure est relevée, les oreilles pointées en avant, la tension maximale, les yeux grands ouverts. Il se met également parfois à ronfler des naseaux.
Il faut considérer cette posture comme un signe négatif : non seulement il est dans un état de stress, ce qui peut compromettre son bien-être, mais il faut également se méfier car la fuite n’est pas loin.
« Pilotage automatique »
Lorsque que le cheval est en état de stress, une partie de sont cerveau peut passer en mode « pilotage automatique ». Cela signifie qu’une partie de ses activités se met à être gérer automatiquement. Cela permet de libérer de l’énergie afin de la mobiliser pour gérer le danger. A des niveaux de peur modérés, tous ces systèmes sont très opérationnels, et permettent au cheval de gérer les situations à risques en évitant de se mettre en danger.
Mais lorsque la peur devient trop intense, c’est la panique qui peut survenir, avec des conséquences parfois dramatiques.
Qui n’a pas observé des chevaux tirer au renard à l’attache ou s’emballer au risque de se blesser grièvement. Une fois ce stade de panique atteint, il est bien difficile de reprendre le contrôle. Le seul moyen est de ne pas en arriver là en comprenant les différentes situations qui peuvent déclencher ces phénomènes.
A suivre…
Sources : Cheval Magazine 2016