SON « HOME SWEET HOME »

Catégorie : Équidé

Publié le Mardi 16 Novembre 2021

Avoir un cheval à la maison, c'est surtout un mode de vie. Et, comme pour tout, il y a des avantages et des inconvénients…

 

 

 

 

 

 

 

Le cheval en pâture rentré régulièrement n’a pas forcément besoin d’un abri, d’ailleurs aucune loi ne l’exige. Cela peut être un plus à condition qu’il soit orienté correctement (dos au vent dominant et à la pluie). Sinon, le cheval ne s’y réfugiera jamais et préféra rester sous la pluie ou la neige de manière à ne pas être surpris par un éventuel prédateur.

De l’intérieur, il doit avoir une bonne visibilité sur l’ensemble de son enclos et une échappatoire (plusieurs ouvertures) afin de pouvoir fuir un congénère agressif le cas échéant. Ce sont des points à ne pas négliger.

La situation de l’abri est donc importante et doit être pensée dans l’intérêt du cheval et non pour que son propriétaire ait bonne conscience ou pour que ce soit pratique pour curer ou apporter du foin sans patauger dans la boue !

Côté dépendance, il faut pouvoir stocker des aliments, du foin, de la paille (ou des copeaux) dans des locaux secs et aérés. Un hangar peut suffire. La superficie des enclos dépend de ce que vous voulez en faire : de simples paddock détente ou une pâture faisant partie intégrante de l’alimentation de votre cheval.

 

Quelle surface ?

On a coutume de dire : « Un hectare par cheval ». Ce n’est valable que pour celui qui vit au pré tout au long de l’année et ne mange que de l’herbe. Il est évident que si vous envisagez de donner du foin et des céréales (ou alimentation industrielle), il n’est pas nécessaire d’en tenir compte. De toute façon, arrivé le mois d’octobre, l’herbe, s’il en reste, perd beaucoup de sa qualité nutritive.

 

En revanche attention aux déboires lorsque vous louez ou achetez un herbage. Par exemple, à ne pas vous retrouver uniquement avec votre jardin de 500 m² si le terrain jouxtant votre habitation devient constructible et est vendu…

Il est également conseillé de se renseigner au sujet des baux agricoles, législation très complexe, parfois restée au stade du « top là » et qui vous empêchera de pouvoir disposer d’un terrain qui vous appartient avant parfois 30 ans !

 

Les clôtures

Qu'elles soient en bois, électrique ou naturelle (haies vives) - évidemment pas de barbelés -, la clôture doit être avant tout adaptée aux types de chevaux à garder : chevaux calmes ou entiers, juments suitées, traits, shires ou falabella... 

De même, il est conseillé de prévoir des angles de clôture arrondis afin que le cheval puisse la longer sans s’arrêter et ne pas se retrouver acculé dans une impasse, où il s’affolerait encore davantage. De nombreux accidents arrivent malheureusement dans ce type de situation.

Côté design, la clôture en bois est la plus esthétique mais aussi la plus onéreuse. Toutefois, c’est une barrière physique bien visible et généralement respectée par le cheval qui a fait ses preuves.

Aujourd’hui, Elle est souvent remplacée par le ruban électrique, plus abordable financièrement, plus modulable et rapide à installer. Il en existe de nombreux modèles sur le marché. Évidemment, en cas de panne d’électricité ou de batterie, il faut avoir un plan B.

Les haies vives sont, d’un point de vue écologique, redevenues à la mode. Elles ralentissent l’érosion des sols et permettent un drainage par leurs racines qui alimentent les nappes phréatiques. Elles sont de plus un véritable atout pour la biodiversité. Certains départements encouragent même leur plantation en finançant une partie de leur coût qui demeure très raisonnable. Mais il faut attendre que ça pousse…

 

Source : Cheval Magazine