Comment remuscler mon cheval ?

Catégorie : Équidé

Publié le Jeudi 14 Mai 2020

Le confinement a empêché grand nombre de cavaliers à travailler leurs chevaux.

 

 

Certains ont été mis au pré, d’autres travaillés occasionnellement par le centre équestre ou l’écurie qui l’a en pension.

La perte musculaire est peut-être déjà visible, mais comment remuscler mon cheval de manière progressive et efficace afin qu’il ne se blesse pas ?

On ne le répétera jamais assez, retravailler son cheval oui mais de manière modérée et à son rythme.

 

 

Marcher, trotter, galoper, sauter… sont les résultats de la contraction musculaire. Pour produire un mouvement efficace, il faut contracter les muscles participant au mouvement mais aussi relâcher les muscles opposés au sens du mouvement. Si le relâchement n’est pas suffisant, les muscles s’engorgent et se contractent en même temps, leurs forces s’opposent et la fatigue survient rapidement. Cette contraction continue et inadaptée conduit à des gestes étriqués et saccadés, votre cheval vous donne une impression de raideur et de maladresse. Si le cheval n’est pas relâché, il ne peut pas travailler de façon efficace !

Ne pas lésiner sur la détente, qui doit représenter quasiment 1/3 de votre séance. On commence par un réveil musculaire aux trois allures qui va, comme son nom l’indique, permettre de réveiller les différents muscles, le but étant d’avoir un cheval tonique, attentif et disponible. Pour cela variez les allures et les figures de manège.

Vient ensuite l’échauffement, cherchez l’impulsion et l’incurvation de votre cheval autour de votre jambe, cela vous montrera rapidement s’il y répond. Utilisez des courbes plus ou moins serrées pour vérifier la rectitude.

La qualité de l’échauffement est déterminante pour la suite de la séance. Attachez-y de l’importance.

 

Des pistes de travail :

  • Le terrain varié : sortez en extérieur et profitez des différents terrains pour travailler votre cheval, en montée, en descente. Elles présentent beaucoup d’intérêt pour muscler votre cheval, car elles « entraînent les muscles en préservant les membres ». Elles sont dans beaucoup de cas préférables aux galops rapides qui nécessitent de très bons terrains et augmentent les risques de traumatismes.
  • Les départs au galop depuis le pas : renforcent la ceinture abdominale et favorisent le soutien du dos
  • Le reculer : sert à faire travailler le dos, aide à reporter le poids vers l’arrière-main, améliore le mouvement en avant et l’équilibre. A faire uniquement si votre cheval le maitrise correctement afin d’éviter les mouvements de défense qui pourraient engendre de mauvaises contractions musculaires.

 

Et surtout, surveillez quotidiennement l’état général en vérifiant d’éventuelles raideurs, une perte d’envie de travailler etc.

Un check-up de votre ostéopathe sera conseillé avant une reprise de compétition.

 

Sources :

https://equipedia.ifce.fr/

https://www.fouganza.fr/