Renforcer la relation avec son cheval

Catégorie : Équidé

Publié le Mardi 02 Mars 2021

Être un bon cavalier c’est être à l’écoute de sa monture et répondre à ses besoins

 

Le cheval exprime trois besoins fondamentaux :

  • Un besoin de liberté. Il est important de le laisser profiter des espaces, qu’il puisse se rouler.
  • Un besoin de contacts sociaux : permettre à son équidé un toilettage mutuel avec ses congénères.
  • Un besoin de sortir avec la satisfaction de ses envies (manger de l’herbe, sentir les crottins).

 

Au travers de chacun de ses besoins, le cavalier cherchera à créer une relation et recherchera la relaxation de son équidé. Lors du pansage, c’est un moment privilégié à partager. Il faudra bénéficier de cet instant pour vérifier les points de tensions musculaires.

La seconde étape est la mise en confiance. Le cheval a un comportement de proie et la fuite face aux dangers. Pour lui éviter de s’inquiéter devant des éléments nouveaux de l’environnement, une bonne méthode consiste à beaucoup marcher avec lui, en main, à l’extérieur. Le laisser analyser en cas d’inquiétude pour ne pas entrainer une forte réactivité. Une fois habitué, passer à la monte en extérieur et tendre vers la décontraction. Prévoir également des séances et lui montrer tout ce qui peut l’alarmer (parapluie, etc…).

Dans une séance de travail avec sa monture, l’utilisation des renforcements est un bon moyen d’apprentissage.

 

  • Les renforcements positifs

Ils consistent à rajouter quelque chose lors du travail, comme un aliment. Le plus adapté est la carotte car elle est vite avalée. L’aliment choisi doit être une nourriture dont le cheval ne bénéficie pas habituellement.

La récompense est à donner dans les 8 à 10 secondes après l’obtention de l’exercice. Il faut récompenser vite car le cheval à une mémoire courte. La récompense intervient après chaque essai réussi. Il conviendra d’espacer peu à peu la récompense et ensuite la faire disparaitre. Il faut veiller à ce que le cheval ne demande pas la récompense en tournant la tête par exemple. Avant toute récompense, essayez de remettre sa tête dans l’axe du corps.

Un renforcement positif secondaire est le grattage vers l’encolure, devant le garrot. Il rappelle au cheval le grattage mutuel avec ses congénères.

 

  • Les renforcements négatifs

Ils reposent sur le retrait de quelque chose comme l’arrêt d’une pression. Ils sont à utiliser pour des exercices simples. Pour les plus compliqués, utiliser les renforcements positifs.

 

Il est important de retenir, lors du travail du cheval, de faire progresser un exercice du simple au compliqué et lui apprendre une seule chose à la fois.